Sur la parcelle expérimentale de Dar Dhaoui (sud de la Tunisie), un chercheur de l’Institut des régions arides (IRA) et un chercheur de l’IRD collectent les premiers millimètres du sol pour mesurer le taux d’humidité après une pluie, dans le cadre du projet « WIND erosion in presence of sparse vegetation » financé par l’ANR. © IRD/IRA/Christian Lamontagne

 

Yann-Gaël Poncet poursuit à travers chaque projet qu’il développe, la défense d’une grande cause. Avec la famille de projets « Transcontinentaux by YGP » (TNLs) il a tour à tour défendu le respect de la diversité culturelle et celui de l’environnement (« TNL Calypso » et « TNL Charango« ). Aujourd’hui, il s’intéresse tout particulièrement au phénomène de la désertification qui constitue pour lui un problème central, étroitement lié au « vivre ensemble ».

Lors de ses voyages d’immersion en 2017, YGP a pu mesurer l’importance de la reforestation dans les régions concernées. Aussi, dans le cadre du prochain TNL, il a décidé de faire dialoguer les musiques vernaculaires du Maghreb avec l’électro-jazz français. Les sons électro ont tous été collectés dans le désert, en Tunisie et au Maroc lui permettant de proposer un univers sonore propre.

Curieux des solutions qui émergent des études scientifiques sur ce thème, il a choisi de faire de l’arbre, le symbole de son 3ième TNL: le « Transcontinental  Shajara » (arbre en arabe). Il est pensé comme le symbole fédérateur des hommes ; point de jonction, où, Culture et Nature se réconcilient.

Les principaux chercheurs dans ce domaine le voient aussi comme « l’outil principal de la reconquête » .

La lutte contre la désertification tire ses premiers bilans